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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 21:17

 

 

30. Halte au bord de la «leoforos Souniou»

 

 

 

Quand même le plein jour s'étend sur les collines,

 

Cette aube permanente au fond de l'éternité grecque !

 

 

Malédiction splendide dont le feu traverse à grand galop


La mer et d'un élan


                                                       remonte la falaise au loin

                      

Jusqu'à se figer en colonnes d’un temple au Vieillard de la mer !

 

 

C'est,

 

          guidé par les crinières, la sueur et la bave scintillante

          

               des alezans du soleil,


Le troupeau vert des étalons aux croupes innombrables :

 

Ce ressac printanier qui rapporte obstinément des profondeurs


Les embruns de la Liberté dont le pollen solaire


Essaime aux rivages d'Homère...


 

 

                                                    Tirée au cordeau,


La ligne où des voiles sèchent comme des chemises.


 

Le vent qui s’invite au colloque des oliviers.


 

Au loin la poignée de sel d’un village en son île.


 

Et moi, pétrifié par l’émotion comme un marbre inachevé.

 

 

 

 

 


 

 



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