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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 05:57

 

 

Retour des aubes embrumées aux rougeurs tardives

L'éclat des étés se referme doucement ainsi que la grille

Par où l'on entrevoit le Jardin 

Qui sera sous peu aussi lointain que s'il était perdu

 

Avec sa brise qui rebroussait joyeusement

La queue des écureuils

Les oiseaux noirs et blancs qui gardaient le seuil

Des matins festonnés de verdure et de montagnes bleues

 

Déjà les ouragans terribles et les attentats recommencent

De l'autre côté là-bas où se trouve la vie ordinaire

Les guerres n'avaient pas cessé C'est toi qui les avais un moment

Oubliées comme si le cosmos pouvait être harmonieux

 

Comme si l'odeur des grands pins flottant sur la piscine

Pouvait être celle de la poésie simplement

Parce que s'y baignaient de jolis enfants dont les corps

Toujours en mouvement soulevaient des gerbes de diamants

 

Parce que l'azur avait unifié le ciel jusqu'à la mer

Parce que les cris d'oiseaux disaient que les figues étaient mûres

Parce que ton coeur était léger et parcouru de mille émotions fugitives

Car enfin il n'y avait autour de toi que des êtres aimés

 

 

 

 

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commentaires

E
<br /> Bonsoir me voilà dans l'Aude depuis vendredi soir ..Adieu le var mais bon j'irais en vacance .maintenant vas faloir vidé les cartons pffff bonne soirée a toi jolie rêves bisous féerique Evy<br /> <br /> Superbe écrit le monde tourne pas rond<br /> <br /> <br />
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