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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 22:03

 

Supposons que nous soyons dans la forêt

Autour d'un feu de camp comme entre amis jadis

La joie descendrait au centre des choses

Le masque d'or du soir sombrerait entre les frondaisons

La fumée en volutes bleues

Monterait comme une oraison vers où la ronde lune

A pleine bouche ouverte chante le silence

Des "espaces infinis" et des "mers de Sérénité"...

 

Le ciel mauve dans tes regards répandrait

Une impossible essence de lavande

Salive au goût pénétrant et rythme de ressac

Tes cheveux sauteraient dans les branches invisibles

De la brise du soir ainsi que touffes d'écureuils

Il y aurait des ombres alentour qui rôderaient

Parmi les ombres aux escarboucles sauvages

 

Les amis écouteraient - comme jadis - la flûte

Emportée outre-horizon sur l'aile bourdonnante

Des guitares Chacun s'assoupissant plus ou moins

Contre sa chacune Et tout cela nous resterait

Avec l'odeur du bois qui brûle et des étincelles qui fusent

Après des lustres et des lustres

Comme le souvenir d'avoir à l'écart des horreurs

D'un monde déchiré connu le  Paradis...

 

 

                                                   Opio 18/08/2011

 

 

 


 

 

 


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