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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 14:48

 

                               L’EXPLOIT

 


 

Tout à la joie des caractères splendides, ces pâtis de lettres qui sont comme le négatif d’un ciel étoilé, tu perds la limite. Ceux qui t’épaulaient sur l’invisible chemin t’abandonnent à ton clair-de-lune et, restés en arrière, sombrent dans un sommeil teinté de rancune.


 

Pourquoi perdre ton temps, avec ce qui ressemble à une pince de boccace, à vouloir pincer l’eau de la source pour la ramener à toi comme un tissu transparent dans lequel tu médites de tailler un habit à la beauté qui t'obsède, sans consentir à reconnaître qu’hélas, elle restera nue ?


 

Tant de travail qui n’avance qu’à l’intuition, manifestement inutile au regard des jugements de tes contemporains, pour ne jamais ramener fût-ce une pépite de lumière, à la surface de ta conscience ! Pendant ce temps t’observent les choses qui t’entourent, avec une sorte de pitié.


 

Tu sais que tu es né de tout cela, au noeud des rayonnements désirants, là où le flux de l’insaisissable se marie à la concrétude inconcevable de l’espace. Là où la Parque déploie ses écheveaux de relations bleutées, là où tout est matière à surgissement, là où tout est aussi matière à disparition.          

 

 

 

 

 

 


 

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