28 janvier 2010
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JADIS ET NAGUERE
Là-bas tu sentais le printemps
Venir comme l'angoisse agite
A présent dans tes yeux trop grands
Ses ballets d'ombres sélénites
Un printemps moutonnant vers l'aine
Turgescent et rose, et boudeur
Plus que ces conques de Verlaine
Où macère une trouble humeur
Et toute prudence étrangère
Entre tes lèvres devenait
L'objet d'une nacre perlière
Et du délice qu'on connaît.
Là-bas tu sentais le printemps
Venir comme l'angoisse agite
A présent dans tes yeux trop grands
Ses ballets d'ombres sélénites
Un printemps moutonnant vers l'aine
Turgescent et rose, et boudeur
Plus que ces conques de Verlaine
Où macère une trouble humeur
Et toute prudence étrangère
Entre tes lèvres devenait
L'objet d'une nacre perlière
Et du délice qu'on connaît.