À la mémoire d’Ulysse
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Aleph ou délice, tu brilles dans mon souvenir
Ulysse, avec le grand ange doré la main posée
sur la poignée de la porte et le premier rayon
de l’aube qui miroite aux carreaux de la cuisine
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Ding les cloches Dang les cloches Ding-dong
au clocher verni sur lequel est posé le petit
héron doré comme une bergamote Capricieux
les souffles à l’odeur de menthe lui rebroussent
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de temps en temps la plume alors qu’à l’horizon
Notre Mer thalassante édifie ses briques d’écume
jusqu’aux nuages bas qui chaloupent sur l’azur
Et je rêve comme toi, Ulysse, de cette chapelle
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de Sainte Parascève où murmure jour et nuit
comme un ruisseau doucement plaintif et pur
dans le silence mystérieux des oliviers sauvages
l’influx inhumain d’un présent qui n’a pas de fin